Quand gargantua s'invite pour s'échauffer avant noël
Autant préciser tout de suite, il ne s'agit ni de Fab, tout droit revenu de son el-dorado britannique, encore moins d'Alice qui nous a rejoint au cours de la soirée. Il s'agirait plutôt du cuistot "virtuel" qui aurait concocté ce repas fait à plusieurs mains (de maîtres). Mais passons aux choses importantes...
Le Menu
apéro (toasts, guacamomole, classique quoi)
Entrée :
Foie-grash du chef
Salade de gésiers du chef
Un petit vin blanc moelleux pour arranger le tout
Plat principal :
Confit de canard et ses pommes de terre (pas du chef là)
Et quelques ballons de bourgogne "hautes côtes de bobonne", délicat
Dessert :
Bûche Glacée...
... et Champagne...
Le ton étant donné, il est temps à présent chers lectrices et lecteurs, de passer à la narration de la soirée proprement dite... Cette soirée fut dès le départ placée sous le signe de la culture, avec un grand Q, et surtout avec un Fab des grands soirs :
"Dans mon inconscient personnel, Carla Bruni, elle était plus bonne que ça"
Remarque d'une pertinence fulgurante, qu'il enchérit avec un esprit d'à-propos hors du commun :
"Ya un problème dans le cyclisme, ils ont un problème, ils ont que des jumeaux."
Ce que françois conclut par un magnifique:
"Toujours rebondir sur une autre blague."
Sur mon calepin, (oublié pendant les vacances d'où le retard de l'article et les quelques oublis, il traîne un
"Il lui a fait le coup de la ptite cuiller" (à carla?), suivi d'un
"je suis un écrivain, pas un blagueur", toujours de François.
Quoi qu'il en soit, contexte oublié ou non, on ne pourra pas dire que Fab s'intéresse uniquement au moteur du Tigre, et à la portée des missiles de l'armée française.
Mais nous n'en étions qu'à l'opéra, pardon, l'apéro. Fab, à l'image du repas, se fit plus consistant par la suite.
Voyant arriver les plats, il ne put retenir un :
"Aaah, ça fait du bien de manger bon!"
Le régime de la perfide Albion ne comble pas complètement l'apétit de ce pauvre fab... Non content de commenter l'arrivée des premiers plats, Fab s'est aussi illustré par une remarque qui ne manquait pas de piquant, alors que le foie gras préparé par Roms disparaissait :
"Tu peux me passer la rose des sels?".
Après avoir attaqué le rouge, dont l'arrivée sur la table que Tutu salua par un enthousiaste "Lucien Georgelin, tu cartonnes", la langue de Fabien se délia encore un peu plus.
"Tous les américains sont circoncis ; j'ai appris ça dans Desperate, et jsuis allé demander à l'américain de ma classe. Jme pose une question, jtrouve la réponse!"
Cette démarche volontariste de l'ingénieur N6K dans un contexte internationnal complexe aurait certainement fait la fierté d'un certain Patrick...
Toujours à propos de vin rouge, Fab s'illustra en tant qu' Eunologue, pardon ééééénologue :
"dans ton vin max Gallo, ya un truc de frouit"
Tutu aussi voulut faire honneur à ce vin, et tenta de convaincre Alice :
"Allez l'Alice, goûtes-y donc!"
"C'est quoi ça??" répondit-elle... Tutu finit par admettre que "côté charpente, il a un côté un peu lacunaire..."
Le repas se conclut par un magistral "on avait commencé le repas par un tampon, on finit avec la ménopause". L'auteur se reconnaîtra.
Et bien oui, lors de ce repas, tous les sujets furent abordés avec entrain, réjouissance, démesure. L'hybris faisait partie de la fête, le canrd, une Ôde à la démesure?
X.